Voice Over - La critique est aisée mais l'art difficile.

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Et veuillez m'excuser pour ce changement de blog inexpliqué.
Je suis ici.

Soyons clairs : c'est le genre de film où il est très facile de tomber dans le mélodrame sans pudeur qui chercher par tous les moyens d'émouvoir le spectateur au détriment du respect du personnage. Comme l'impression que le réalisateur voulait absolument choquer. Le sujet est déjà assez difficile comme cela.

Le gros point faible de ce film : sa réalisation.Certaines scènes sont balancées sans finesse, de façon aveuglante et assourdissante. Tout ceci nuit à la qualité du film. Les acteurs sont bons, l'histoire interessante. Dommage que la réalisation, parfois groteste, gache un peut tout ça, et ne parvienne pas à nous transmettre l'émotion convenablement, le tout en gardant de la distance et de la pudeur.

Une belle et agréable surprise, je dois dire que je ne m'y attendais pas. Pas autant, pas comme ça.

Déjà, ce film est drôle, surtout pendant la première partie, un peu folle et rythmée qui nous présente l'exubérance "typique" (et un peu caricaturale, non ? ) des russes, tous aussi attachants les uns que les autres et à mourir de rire. Coté français, c'est pas mal non plus.

Outre l'humour efficace, le film est  aussi emprunt de beaucoup de tendresse et d’émotion, surtout durant la deuxième partie du film, qui elle se déroule à Paris. Le Concert fait partie de ce genre de film, qui petit à petit monte en puissance, pour finir par l'apothéose, que dis-je, la jouissance totale avec la scène finale.

Parlons-en de la scène finale. Magnifique. J'en ai encore les frissons. Nous sommes emportés par les images, et surtout, par la musique afin d'atteindre des sommets d'émotions. Sur le Concerto pour violon de Tchaïkovsky, tout devient clair, c'est l'harmonie totale. Une des plus belles scènes qu'il m'aient été de voir. Non, vraiment : magnifique. Rien que pour cette scène, ce film se distingue et en vaut la peine.

Un très chouette film qu'il me tarde de revoir, un bel hommage à la musique classique, un enchantement.

Comment dire ? Je suis très mitigée, et j'avais placé mes espérances à un niveau, semblerait-il, trop élevé. C'est une grosse déception.

Le film n'est absolument pas digne d'un film de Tim Burton, et encore moins de l'œuvre de Lewis Carroll. Je ne suis pas forcément amoureuse de Lewis Caroll, donc cela ne me pose pas (trop) de problème. Mais pour ce qui est de ce cher réalisateur ... Je ne comprends pas !

Au delà de la prouesse technologique (et encore, je ne sais pas pour la 3D) et de l'univers caractéristique mais déjà vu, le scénario, lui, n'existe pas. Ou si peu. Gros défaut. Les effets technologiques ne sont qu'une démonstration qui ne sert à rien à l'histoire. Pire, on n'arrive même pas à avoir un quelconque attachement pour un des personnages. Alors oui, le film se laisse regarder. Il est assez facile de se déconnecter de la vie réelle pendant 1h49. Mais c'est tout. Aussi vite regardé, aussi vite oublié. Où est le rêve ? Que fait Tim Burton ?

Je me doute que Disney semble bel et bien avoir arracher les rênes à son réal' au cours du film, faisant perdre à Alice toute sa splendeur. On dirait un film d'héroic fantasy pour enfant, comme Narnia. Disney, qui, dans le but d'atteindre l'audience convoitée, a tout fait pour attirer le spectateur : Johnny Depp mis à l'honneur sur les affiches et dans la bande annonce, promotion présidentielle, pub à volonté ... Et le pire, c'est que cela marche. Combien serons-nous à (encore) nous faire avoir ? Triste spectable, triste industrie du cinéma. L'argent tue-t-il la créativité et l'imagination ?

Ce film est signé de Tim Burton, mais il pourrait être signé de n'importe qui.

Excisée à 5 ans comme le veut la tradition, Waris Dirie n'a que treize ans lorsqu'elle s'enfuit du camp nomade où vivent ses parents, ses frères et sœurs, pour échapper à un mariage forcé avec un homme de soixante ans. Après une dangereuse cavale dans le désert somalien, elle rejoint Mogadiscio, puis Londres où elle devient domestique. C'est alors qu'elle est remarquée par un photographe de mode, et que va démarrer sa prodigieuse carrière de mannequin.

Waris Dirie existe réellement. C'est de son livre autobiographique qu'est tiré ce film.

L'excision, sujet grave et thème principal, n'apparait cependant que dans la deuxième moitié du film. Durant la première heure, c'est l'étonnant parcours de Waris qui est retracé, du désert somalien aux podiums. Cette partie n'en est pas moins intéressante, que du contraire. Tel un conte de fée moderne, souvent drôle (tout en sachant rester sérieux) grâce à des dialogues et répliques excellentes que nous offrent des acteurs tels que Sally Hawkins ou Timothy Spall.

Mais on ne fait pas que rire, évidemment. La deuxième partie est beaucoup plus touchante, carrément bouleversante. Fleur du désert aurait pu édulcoré cette partie, mais heureusement que non, expliquer en détail le rituel inhumain qui fait de chaque fillette de la région une infirme pour le restant de ses jours est nécessaire pour dénoncer férocement.

Je trouve la réalisation bonne, que ce soit pour les évènements qu'elle décrit que pour sa construction narrative, construite de flashbacks, jusqu'à la scène traumatisante de l'acte barbare et horrible.

Et je ne parle même pas de la musique, qui, trois jours après la séance, ne veut toujours pas me quitter.

Le film non seulement mérite d'être vu, mais doit être vu ne serait-ce que pour le sujet qu'il aborde, pour la diffusion à travers le monde de la dénonciation de la pratique de l’excision, dont, d’après l’Onu, 6000 fillettes sont victimes chaque jour dans le monde.

Deux frères, deux caricatures. L'un a une femme sublime, deux filles toutes mignonnes, une belle maison et sert son pays dans l'honneur et le respect de tous. L'autre a des tatouages dans le cou et sort de prison. Mais ils sont frères, s'aiment et s'entraident. Un jour le soldat est porté disparu en mission, le frère se sent obligé de soutenir sa belle sœur et ses nièces et va donc ainsi découvrir la vie de famille. Jusqu'à la réapparition du frère ...

En voyant l'affiche, j'ai directement imaginé un film relatant un triangle amoureux. Mais erreur, ce n'est pas tellement ça : le film se veut être une réflexion sur la guerre, ses méfaits, les soldats, leur retour à la vie normale et le décalage qu'ils ressentent par rapport à ce qu'ils ont vécu sur le terrain. C'est à mes yeux beaucoup plus intéressant que l'histoire d'amour que j'imaginais au départ.

Ce remake d'un film danois était surtout l'occasion de voir un fameux trio d'acteurs. Là où j'ai été "séduite" par l'interprétation de Tobey Maguire qui est tout simplement effrayant, j'ai été un peu déçue par Natalie Portman, qui est certes très belle mais pas aussi bien qu'elle a pu déjà l'être dans des autres films au niveau du talent. Et Jake Gyllenhaal ? Toujours fidèle à lui même. Mauvais point pour la plus grandes des fillettes, qui m'a passablement énervée avec sa même mimique tout au long du film. Mais bon, j'ai un problème avec les enfants qui ne sont là que pour attendrir les spectateurs, j'avoue.

Au final, le film est surtout prenant grâce à la qualité des acteurs puisqu'en lui même il ne nous apprend pas grand chose au final. Mais j'ai été agréablement surprise de ne pas tomber sur un simple mélodrame comme on en connait tant. Sheridan dénonce le patriotisme idiot sans pour autant humilier et attaquer, et ça j'ai apprécié.

Lecteur perdu, bonjour.
Cet article a pour but, outre le fait de vous accueillir comme il se doit, de vous expliquer plus clairement le fonctionnement de ce blog, ainsi que le pourquoi du comment de son existence en tant qu'énième blog de critiques cinématographiques dans la blogosphère.

Donc, pourquoi ? Parce que j'ai, depuis environs 2 ans, développé un intérêt de plus en plus vorace pour le cinéma, et qu'il m'est rapidement venu l'envie d'écrire à ce propos, principalement en partageant mes opinions sur les films dernièrement visionnés. Et, étant une "passionnée" (ou presque) de ce phénomène qu'est le blog, j'ai trouvé que c'était un excellent moyen pour faire profiter mes humbles ressentis à tout le monde !

Je tenterai d'écrire le plus objectivement possible, des avis partiaux et assumés. Mais il est bien évident que mon avis n'est pas l'avis suprême. Que ce n'est pas parce que j'ai été déçue d'un film que vous ne l'apprécierez pas, et vice-versa. C'est pourquoi le dialogue reste ouvert. Si vous n'êtes pas d'accord avec moi, vous devez vous faire un plaisir de me contredire. J'adore ça ! J'ai envie de créer un mini-lieu de partage et de discutions. D'autant plus que ça ne me donnera pas l'impression de parler dans le vent ! A noter qu'il est probable que je fasse quelques digressions, vers les séries TV ou même carrément vers des artistes musicaux, étant très friandes de ceux-ci. Ne vous étonnez pas.

Je vous souhaite une bonne lecture. Et j'espère que vous vous plairez à lire ce blog autant que moi je me plais à l'écrire. Amicalement, C.